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    LES FIBRES NATURELLES D'ORIGINE ANIMALE :

              1) LA LAINE

    > La laine classique

    > Le mohair

    > Le cachemire

    > La laine angora

    > Le poil de chameau

    > Le poil de renne

    > L'alpaga

    > Le lama

    > La vigogne

              2) LA SOIE

     

     

    LES FIBRES NATURELLES D'ORIGINE ANIMALE : légères, souples, bons isolants, résilientes, chaudes, douces et résistantes.

    Les produits d'origine animale sont tondus ou peignés avant d'être tissés en fil, ou mélangés avec d'autres fibres (chimiques, par ex.) pour améliorer leur résistance et réduire leur coût.

     

              1) LA LAINE :

    C'est un bel exemple de développement durable (excepté pour l'élevage intensif) : élevage des moutons au grand air, transhumances estivales, récupération de la laine des moutons élevés pour la viande... Seul le traitement de la laine peut être éventuellement polluant, cela dépend du procédé de lavage de la laine brute (au chlore ou non).

    C'est la seule fibre au monde dont le recyclage soit organisé, ainsi la laine jetée est remise dans le cycle de production, la laine recyclée est appelée laine cardée et est indiquée sur l'étiquette de composition des produits. Seulement, cette matière est sous-exploitée dans la mode, elle trouve donc d'autres débouchés comme l'isolation des maisons.

    La zootechnie, ensemble des sciences et techniques mises en oeuvre dans l'élevage des animaux pour l'obtention de produits ou de services à destination de l'homme,  permet l'amélioration de la quantité et de la qualité de laine produite.

    La "pure laine vierge" : l'appellation indique que la laine a été fabriquée directement à partir de poils d'animaux et non de vêtements de laine recyclés, et qu'elle n'a subi aucun traitement. Elle correspond à un produit auquel on n'a ajouté que 0.3% d'autres fibres.

     La "laine vierge" : contient au maximum 7% d'autres fibres non animales.

    Pure laine


    La "pure laine" est pure à 100%, mais est obtenue par la filature de tissus de laine.


    La laine est une fibre discontinue formée de filaments dont la qualité et la longueur dépendent de la race et de l'âge de l'animal qui les a fournis.

    Les différents types de laines proviennent de la toison de plusieurs races d'animaux, chacune ayant ses caractéristiques propres :

     

    > La laine classique, la plus répandue, provient de la toison du mouton, et pour les plus belles qualités du moutons mérinos.

    Les qualités de finesse, frisure, douceur, souplesse, élasticité, solidité, chaleur font la valeur de la laine.

    En effet, grâce à la structure alvéolée de ses fibres microscopiques qui crée de petites poches d'air, elle constitue un excellent isolant : chaud en hiver, frais en été. Elle offre une grande capacité d'absorption de l'humidité (idéale pour la fabrication des chaussettes).

    De plus, elle s'imprègne très facilement de teinture, ce qui permet une riche déclinaison de couleurs, et se caractérise par une grande résistance. Capable de s'étirer et de se contracter à de multiples reprises, elle reprend toujours sa forme.

    La laine de mouton s'utilise pour tout type de techniques : aiguilles, crochet, tissage... car elle est très facile à manipuler.

     

    La laine se présente sous d'autres formes :

              - Le lambswool est une laine d'agneau.

    Agneau LambswoolElle est très douce et chaude, mais feutre facilement : on la mélange souvent à des fibres plus longues pour diminuer le boulochage. Elle est plus chère que la laine de mouton.

     

    Cette laine provient uniquement de la première tonte des agneaux.


              - La Mérinos est considérée comme la référence par excellence. Longues et brillantes, ses fibres permettent de réaliser des tricots d'une souplesse et d'une beauté exceptionnelles.


              - La Shetland est une laine traditionnelle à 2 fils.

    Moutons Shetland

     

    Elle provient d'une race de moutons petites et résistants des îles de Shetland (Nord de l'Ecosse).

     

     

     

     

    Elle sert à confectionner les pulls du même nom. On la trouve généralement dans la qualité sport ou layette. Autrefois limitée aux tons naturels des moutons (écru, gris, brun, blanc), elle se décline aujourd'hui dans une superbe gamme de couleurs.

    Cela donne un fil classique mais duveteux, facile à tricoter, de bon rendement.

     

               - L'islandaise est une laine rustique et traditionnelle à 1 fils. Avec ses tons naturels, elle servait à tricoter en rond des pulls à motifs fantaisie en empiècement arrondi. De nos jours, on la trouve dans des couleurs chatoyantes ou mouchetées et dans une qualité un peu plus légère.

     

    > Le mohair, vaporeux, provient du poil d'une chèvre angora du Tibet.

    Chevre angora


    Elle donne des fibres brillantes, lisses et légères, chaudes et résistantes.

     


    Pelotes mohairTrès poilu, le mohair est utilisé pour les vêtements d'hiver confortables et

    chauds ; mais il n'est pas recommandé pour les tricots de bébés.

     

    En grattant le tricot terminé, avec une brosse métallique, on peut donner à cette laine très touffue l'aspect d'un tissu.

    On appelle " Kid mohair " la laine provenant uniquement de jeunes chèvres angoras : c'est la qualité de laine mohair la plus appréciée.

     

    > Le cachemire, luxueux, est fourni par une race de chèvre de l'Himalaya, acclimatée en Inde. Elles ne sont pas tondues, mais on recueille leurs poils au printemps, lorsqu'elles les perdent, à l'aide d'un peigne.

    Chèvre chemire


    Une chèvre ne fournit qu'environ 100gr. de poil par an. Ce sont des fibres très coûteuses.

    On en tire plusieurs qualités de poil : le duvet donne des fils fins d'une grande douceur ; le poil souple et léger se mélange avec de la laine classique.



    > Le poil de lapin est employé en mélange dans la filature de la laine cardée (car elle est très chère).

    Lapin angora

    Les poils de lapin angora, longs et soyeux, produit de la laine angora, fine et

    légère, qui est très douce au toucher et agréable à travailler.

    Les lapins angoras fournissent jusqu'à 250g. de laine tous les 3 mois.


     Pelotes angoraCette laine a l'inconvénient de perdre facilement ses poils ; elle n'est donc pas

    recommandée pour des vêtements pour bébés.

    L'angora a un pouvoir d'absorption très élevé, sans pour autant paraître mouillé.


     

    > Le poil de chameau, fourni par la partie située sous le cou de l'animal, est moelleux et chaud.

    Chameau

     

    Les fibres sont longues et fines, douces et solides. Elles sont utilisées le plus

    souvent dans des tons naturels, idéales pour des tricots de demi-saison.

     


    > Le poil de renne, assez proche du poil de chameau, bien que moins doux au toucher, convient aux ouvrages rustiques. C'est un type de laine assez peu répandu.


    > L'alpaga est fourni par le paco, sorte de lama vivant au Pérou et en Bolivie (dans les Andes).

    Alpaga

     

    Sa laine est fine, soyeuse, peu frisée, sèche et solide ; mais pas trop chaude et moelleuse qui convient aux vêtements de demi-saison.

     

     

    Un alpaga ne fournit qu'environ 1kg de laine tous les 2 ans, cela explique son prix.

     

    > Le lama domestique du Pérou donne une fibre longue surtout utilisée dans la fabrication de tissus grossiers et résistants.


    > La vigogne, douce et fine, provient d'une race sauvage de lama du Pérou. C'est un animal rare donc sa laine et coûteuse. On la mélange avec le poil du lapin angora ou à celui de la chèvre du Cachemire afin d'en diminuer le prix.

     

              2) LA SOIE est le produit du dévidage du cocon dans lequel le ver à soie du mûrier s'enferme pour opérer sa transformation de chrysalide en papillon. Les qualités de la soie varient selon les origines et l'espèce du ver.

    C'est un fil continu, fin et solide, qui est très cher et qui est donc souvent mélangé à d'autres fibres.

    La soie est un bon isolant : elle réchauffe quand il fait froid et rafraîchit quand il fait chaud. Elle donne des tricots très habillés, très agréable à porter. Ils sont assez longs à réaliser ; de plus, le tricot aura tendance à s'étirer à l'usure. Elle est difficile à tricoter car les mailles glissent et se détricotent facilement.



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    1) Introduction

    2) Tricoter

              > Présentation

              > Des mailles

              > Des rangs

              > Des points

              > Créer, façonner

              > Assembler

              > Endroit / Envers

              > Gauche / Droite

              > Tricot plat / Tricot rond

    3) Un peu d'histoire

     

    1) Introduction :

    Le tricot permet de confectionner des vêtements chauds et confortables, de réaliser des accessoires tendance ; mais c'est bien plus que cela, il développe la créativité, la persévérance, l'envie d'arriver à construire, à fabriquer un objet utile soi-même.

    Tricoteuse

     

     

    Le tricot demande de la patience, un peu de rigueur ; ou du moins il nous les

    enseigne. C'est une excellente façon d'évacuer le stress et les angoisses.

     

     

    Cette activité manuelle est simple à la base : il faut une pelote et une paire d'aiguilles. Mais à partir de là, le tricot ne se limite pas à des procédures, des façons de faire : c'est la possibilité de créer des modèles, des formes et des points nouveaux...

    Pelotes

     

    De plus, le vaste choix de matières et de couleurs à disposition - de la laine naturelle (voir Art."Laine de Mouton) aux soies chatoyantes, en passant par les acryliques et polyesters résistants (Art." Les fibres chimiques) ou les mélanges de fibres - permet toutes les fantaisies.

     

     

    LES COMBINAISONS SONT INFINIES !

     

    2) Tricoter : c'est l'action de créer une pièce de tissu appelé tricot.

    > Le tricot se différencie du tissage entre autres par le fait qu'on utilise habituellement un seul fil pour réaliser l'étoffe, tandis que le tissage (voir Art. "tissage à baguettes) requiert plusieurs fils disposés verticalement (le fil de chaine) qui est ensuite parcouru par un fil horizontal (le fil de trame).

    Cette différence fondamentale fait en sorte que le tricot est élastique dans toutes les directions. De plus, le tricot demande un matériel simple : des aiguilles à tricoter (voir Art. "Le Matos) et du fil ; un matériel léger : on peut pratiquer cette activité où l'on veut.

     

    > Le tricot est constitué de boucles, appelées mailles, passées l'une dans l'autre. Les mailles actives sont tenues sur les aiguilles jusqu'à ce qu'elles puissent être bloquées par le passage d'une nouvelle maille à travers elles.

    Pour cela, 2 techniques fondamentales : la maille à l'endroit et la maille à l'envers (voir Art. "Au commencement). Le tricot de base, appelé jersey, possèdent donc un endroit et un envers. Sur l'endroit du jersey, les parties visibles forment un V arrangés comme sur une grille. Sur l'envers, on ne voit les extrémités horizontales des mailles, formant une texture de bosses.

    Ce sont aussi des mailles que l'on tricote ensemble, que l'on glisse, que l'on allonge, que l'on croise, que l'on retourne, que l'on rabat... (voir Art. "Encore des mailles).

    Une maille est une boucle que l'on forme sur l'aiguille à l'aide d'une seconde aiguille. Elles s'enchaînent pour former des lignes horizontales que l'on nomme "rang".

    Mailles rangs

     

    > Un rang est donc l'ensemble des mailles réunies sur une seule aiguille. Le 1er rang (ou rang1) d'un travail est celui qui succède aux mailles de montage, le premier que l'on tricote de droite à gauche. Il représente l'endroit de l'ouvrage comme tous les rangs impairs (3, 5, 7...) suivants.

    Les rangs pairs (2, 4, 6...) sont donc des rangs envers.

    Quand on tricote un rang, la main gauche tient l'aiguille où se trouvent les mailles à tricoter ; on commence à tricoter par la droite de cette aiguille. Une fois le rang terminé, toutes les mailles se trouvent sur l'aiguille de droite. Pour tricoter le rang suivant, on dit que l'on "retourne l'ouvrage", c'est-à-dire que l'on fait passer l'aiguille qui a le tricot dans la main gauche et que l'aiguille qui se retrouve vide est dans la main droite.

     

    > Les différentes combinaisons de types de mailles, de types de rangs, donnent lieu à différentes textures ou points (Voir Art."Les Points.).

    Un point est la disposition, sur un ou plusieurs rangs, de groupes de mailles travaillées alternativement, soit à l'endroit et à l'envers, soit rabattues, prises ensemble, croisées, etc... de façon à former un "dessin" (rayures, damiers...) qui se répète périodiquement au cours du travail.

     

    > D'autres techniques, telles que les augmentations/diminutions (voir Art."Le Façonnage), laisser les mailles en attente sur une aiguille, rabattre des mailles, etc... permettent de faire des points plus complexes et donner une forme au tissu.

     

    > Le but de tout cela est donc d'obtenir des pièces de tricot (= tissu) à assembler pour porter un vêtement (accessoires...) en laine. Là aussi, il existe diverses méthodes (Voir Art."Assemblage).

     

    > Ces pièces de tricot comportent toutes un endroit et un envers.

    Quand on parle de "l'endroit de l'ouvrage", cela signifie, qu'une fois terminé et porté, ce sera le côté de l'ouvrage que l'on verra ; et inversement, "l'envers de l'ouvrage" est le côté que l'on ne verra pas.

    On tricote sur l'envers après avoir tricoté sur l'endroit et inversement, sur l'endroit après avoir tricoté sur l'envers ; il suffit de retourner l'ouvrage.

     

    > Elles ont aussi un côté droit et un côté gauche.

    Quand on parle de "la droite de l'ouvrage", cela indique la partie de l'ouvrage se trouvant sur la droite de la tricoteuse lorsqu'il est posé devant elle, l'endroit sur le dessus. Le côté gauche c'est l'autre côté.

     

    > Le tricot à plat (ou tricot plat), qui peut être fait sur 2 aiguilles droites, ou sur 1 aiguille circulaire, produit une bande (voir Art. "Au commencement...). Il est, à la base, utilisé pour tricoter des rectangles plat, des pièces planes : écharpe, couverture, devant et dos d'un pull... Il s'effectue en retournant le travail après chaque fin de rang.

    Le tricot circulaire (ou tricot rond), qui se fait sur une aiguille circulaire ou sur une jeu d'aiguilles à 2 pointes, produit un tube sans couture (voir Art. "En rond et Rond). On peut ainsi créer des pièces de tricot circulaire (ou en tube) : bonnets, chaussettes, gants, manches...

    La grande différence avec le tricot plat est que le travail se fait toujours sur l'endroit et dans le même sens, de droite à gauche, la progression suit une spirale ininterrompue. Du coup, plus de lisières, plus de coutures.

    Enfin, elle oblige à considérer l'interprétation du point par rapport à l'endroit et cause un léger décalage dans le raccord à la fin du tour.

     

    3) Un peu d'histoire :

    Depuis les temps les plus anciens, le tricot fait partie intégrante du développement du textile : points, techniques, emploi des couleurs ont évolué au gré des cultures, au rythme des civilisations. Si on a perdu, au cours des siècles, la signification symbolique de certains points, de certains usages, le tricot n'en demeure pas moins un élément essentiel de notre héritage : c'est l'une des activités manuelles la plus ancienne et la plus populaire.

    > 10 siècles avant Jésus-Christ, les peuples nomades d'Arabie portaient des chaussettes-sandales tricotées à la main, et des vêtements tricotés étaient en usage dans les anciennes civilisations du Pérou.

    > Au début de notre ère, le mot "cnytte", qui signifie "tricoter", apparaît dans un dictionnaire d'Oxford.

    > Venu d'Orient, le tricot se répand grâce aux conquêtes arabes et s'installe en Europe, via l'Espagne.

    > Les termes point mousse et point jersey (voir Art."Les points simples) remontent à l'an 1500 environ. A cette époque, l'industrie des bas tricotés à la main revêtait une grande importance économique. Le point mousse (ou point de jarretière) utilisé pour la partie supérieure des bas faisait office de jarretière, car il pouvait s'étirer et s'ajuster au tour de cuisse, tandis que le point de jersey était réservé à la partie du bas devant épouser les formes de la jambe.

    > La première guilde commerciale de tricot a été fondée à Paris en 1527.

    > L'origine des laines Mérinos : Les laines les plus fines, les plus belles sont celles des moutons mérinos (Voir Art."Laine de Mouton), dont la réputation en Andalousie date de 2500 ans. Le premier troupeau de moutons mérinos, acheté au roi d'Espagne, fut introduit et acclimaté en France sous le règne de Louis XV. Ce troupeau fut logé dans le château de Rambouillet, où existe encore actuellement une importante école de recherche et d'application de la laine.

    > L'introduction de la soie (voir Art."Autres troupeaux), venue de Chine, fait évoluer le tricot vers des formes très sophistiquées, et le bas de soie, parti de Mantoue (Italie), se répand dans les cours à partir de la Renaissance

    > Le tricot remonte à la nuit des temps, bien avant que les pêcheurs d'Irlande ou des Iles Shetland ne s'emmitouflent dans des pull-overs de laine chauds et inusables. Au fil du temps, les points de base ont été combinés pour former des motifs plus complexes, dont beaucoup permettaient d'identifier les habitants d'un village ou d'une région.

     > Au XVIe siècle, la défaite de l'Armada espagnole, dont les navires s'échouent sur les côtes écossaises et anglaises, permet, par l'intermédiaire des marins capturés, la propagation de nouvelles textures de tricot en relief.

    > Au XVIIe siècle, les hommes tricotaient eux-même leurs gilets avec de la soie sur de fines aiguilles métalliques.

    > Au XVIIIe et XIXe siècle, les femmes des Iles Shetland tricotaient des pulls avec de fines aiguilles au rythme de leurs déplacements ou de leurs tâches ménagères. Elles réalisaient plusieurs pulls par an.

     > Différentes régions d'Europe se distinguent par leurs spécialités : points dentelle (France, Hollande, Iles Shetland), motifs en relief rebrodés (Autriche, Europe centrale), bas et gros pulls en laine rustique naturelle (Danemark, Islande), motifs torsadés (Irlande, Aran)...

    > 1801 : Joseph-Marie Jacquard (1752-1834) invente, à Lyon, le Métier Jacquard. Ce métier à tisser combine diverses techniques : aiguilles, cartes perforées et cylindres ; et permet pour la première fois le tissage simultané de plusieurs dessins employant des couleurs différentes (voir Art."Jacquard).

    > 1850 : invention de la première machine à tricoter par l'Anglais William Lee (Art."Machine à tricoter).

    > 1900 : industrialisation des métiers.

     > Le tricot, jusqu'à il y a quelques décennies, se transmettait de génération à l'autre. Il était la dot indispensable et précieuse que chaque mère enseignait à leurs filles. Toutes petites, elles en apprenaient les premiers rudiments pour concevoir et créer des vêtements pour leurs poupées, puis en grandissant, elles acquéraient des petits trucs, des savoir-faire qui faisaient que leurs travaux étaient à la fois de plus en plus précis et compliqués.

    > 1980 : explosion du tricot fait main en Europe occidentale ; profusion de fils (voir Art."Du fil à la pelote).

    > 1990 : libération des marchés amenant à une délocalisation massive de la confection des tricots vers les pays en voie de développement ; implantation dans les ateliers de grosses machines industrielles de type japonnais, qui concurrencent le tricot fait main.

    > 2000 : renouveau du tricot dans le cadre des loisirs, de la mode, de la décoration. Une nouvelle organisation du travail et des loisirs favorise la créativité, en harmonie avec le courant écologique, le tricot reprend son essor.

    > Le nombre de tricoteuses aux États-Unis entre 25 et 35 ans a augmenté de 150% entre 2002 et 2004.

     




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    1) Orner une bordure

    2) Fabriquer une cordelière

    3) Fabriquer des boutons

     

    1) ORNER UNE BORDURE : ces techniques peuvent s'appliquer aussi bien pour le crochet que pour le tricot.

     

    > Faire une bordure crochetée en mailles serrées :

     Cette bordure renforce l'ouvrage et permet de masquer les fils de changement de pelotes (ou changement de couleurs).

    Le travail se fait l'endroit face à soi, avec la même grosseur de fil que celle du tricot et avec un crochet de la grosseur des aiguilles ou un peu plus gros.

    Bord crochet 1*Piquer le crochet d'avant en arrière sous la première maille, à l'extrémité de l'endroit de l'ouvrage.

    Enrouler le fil autour du crochet et tirer une boucle à travers le tricot (= une maille sur le crochet).

    Enrouler à nouveau le fil autour du crochet et le tirer à travers la boucle (= 1ml.).

     

     

     

     

    Bord crochet 2Piquer le crochet 1 ou 2 rangs ou mailles en avant sur la bordure.

    Tirer une boucle à travers le tricot (= 2 mailles sur le crochet).

    Enrouler le fil autour du crochet et le tirer à travers les 2 boucles

    du crochet.

     

     

    Vérifier que la bordure n'est ni trop lâche ni trop serrée et qu'elle ne vrille pas.

     

    > On peut ajouter à cette bordure des picots : voir Art."Points Dentelle.

    Bordure picots

     

    > Faire une bordure crochetée au point d'écrevisse.

    Bord écrevisse

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    > Sur un bord de montage, de mailles rabattues et de mailles chaînettes, on réalise 1 maille de bordure pour 1 maille montée, rabattues...

    Sur un bord latéral d'un tricot, selon le point employé, on doit s'adapter à la hauteur du point : si le point est bas, sauter un rang pour faire la maille de bordure suivante ; si le point est grand (comme une maille allongée, par exemple), crocheter plusieurs mailles de bordures pour un seul rang. Cela permet d'avoir une bordure souple.

    Pareil pour les points de crochet : crocheter alternativement 1m./2m. pour un rang de demi-brides ; réaliser 1m. de bordure pour un rang de mailles serrées ; 2m. pour un rang de brides ; 3m. pour un rang de doubles brides ; ...

    Enfin, pour les coins, réaliser 3m. de bordure dans le même point de piqûre.

     

    2) Fabriquer une cordelière :

    > La cordelière plate :

    2 ml.

     

    Crocheter 2ml.

     

     

     Etape2

    Puis piquer le crochet dans la deuxième ml. (à partir du crochet).

     

    Cordelière étape3

     

    Réaliser une maille serrée.

     

     

     

     

    Cordelière étape4

     

    Tourner l'ouvrage, de droite à gauche, l'envers de la m.s. face à soi.

     

     

     

    Cordelière étape5

     

    *Piquer le crochet sous les 2 brins de la m.s., puis effectuer 1 nouvelle m.s., tourner l'ouvrage pour réaliser un nouveau rang (1rang=1m.s.)*.

    Répéter de * à * jusqu'à obtenir une cordelière de la longueur souhaitée.

     

     

    Cordelière étape6

    Arrêter le fil et rentrer les fils de chaque côté.

     

     

    On obtient :

    Cordelière étape7

     

     

     

     

    > La cordelière ronde :

    Faire une chaînette de base de 5ml. (ou plus selon la grosseur souhaitée).

    Travailler en rond : 1mc. sous le brin supérieur de chaque ml., puis 1mc. sous le brin supérieur de chaque mc. suivante jusqu'à obtenir la longueur souhaitée.

    Cordelière ronde

    Pour un travail plus rapide : faire la même chose avec des m.s.

     

    3) Fabriquer des boutons :

    > Le bouton plat : se travaille en rond :

    Boléro Raglan boutonDans une boucle de base, faire 5m. serrées.

    Tour2 = 2m.s. dans chaque maille. On a 10m.

    Tour3 = 1m.s. dans chaque maille. On a 10m.

     

    Arrêter le fil et coudre le bouton.

     

    > Le bouton tout rond : se travaille en rond :

    Bouton rond

     

    Dans un cercle de base, faire 6m.s., fermer avec 1mc.

    Tour2 : 1ml., 2m.s. dans chaque m., 1mc. (= 12m.)

    Tour3 : 1ml., 1m.s. dans chaque m.s., 1mc. (=12m.)

     

     

    Tour4 : 1ml., 6x (1m.s., sauter 1m.), 1mc. (= 6m.) > remplir le bouton

    de bouts de laine.

    Tour5 : 1ml., 3x (1m.s., sauter 1m.), 1mc.

    Arrêter le fil et coudre le bouton.

     


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    1) Endroit/Envers, Droite/Gauche d'un ouvrage

    2) Problème au montage

    3) On obtient des rangs inégaux

    4) Les trous non désirés

    5) Rattraper une maille perdue

    6) Rattraper une maille sur plusieurs rangs

    7) Détricoter maille par maille 

    8)  Détricoter rang par rang 

    9) Tricoter ou rabattre les mailles "comme elles se présentent"

    10) Contrarier une maille

    11) Terminaisons trop serrées

    12) Rabattre selon le motif

     

    1) Endroit/Envers, Droite/Gauche d'un ouvrage :

    > Ces pièces de tricot comportent toutes un endroit et un envers.

    Quand on parle de "l'endroit de l'ouvrage", cela signifie, qu'une fois terminé et porté, ce sera le côté de l'ouvrage que l'on verra ; et inversement, "l'envers de l'ouvrage" est le côté que l'on ne verra pas.

    On tricote sur l'envers après avoir tricoté sur l'endroit et inversement, sur l'endroit après avoir tricoté sur l'envers ; il suffit de retourner l'ouvrage.

    Pour savoir si le travail est sur l'envers ou sur l'endroit en prenant l'ouvrage après une interruption, vérifier où se trouve le brin de laine de début de montage. Ce brin doit se trouver à gauche lorsque l'endroit est tourné vers soi.

    > Elles ont aussi un côté droit et un côté gauche.

    Quand on parle de "la droite de l'ouvrage", cela indique la partie de l'ouvrage se trouvant sur la droite de la tricoteuse lorsqu'il est posé devant elle, l'endroit sur le dessus. Le côté gauche c'est l'autre côté.

     

    2) Problème au montage :

    > Situation : on a 130 mailles à monter, et on s'aperçoit qu'on n'a pas assez de laine pour terminer le rang de montage.

    > La meilleure solution : tout défaire en tirant doucement sur les 2 bouts de fils et recommencer avec un fil de laine plus long. > c'est une méthode longue qui peut abîmer la laine.

    > Ma solution, notamment pour les fils délicats :

     Pbmontage1

     Laisser pendre le bout de laine qui est trop court ;

     

     

    Pbmontage2

     

    Prendre une deuxième pelote ;

     

     

     Pbmontage3

     Joindre les 2 bouts de chaque pelote en réalisant un nœud simple ;

     

     

     

     

    Pbmontage4

     Continuer le montage : enrouler autour du pouce le fil de la pelote

    2 et entourer l'aiguille avec le fil de la pelote 1.  

    Lors des finitions, on aura 2 fils de plus à rentrer : défaire le

    nœud délicatement et rentrer les fils dans le rang de montage.

     

    > Pour les pièces de grande largeur, la longueur de fil nécessaire pour un montage est souvent difficile à évaluer ; mais on peut anticiper le problème : en prenant directement 2 pelotes, pour avoir 1 fil pour entourer autour du pouce et 1 fil à enrouler autour de l'aiguille.

    Pbmontage5Prendre une pelote pour chaque fil et nouer une de leurs

    extrémités ensemble, sans trop serrer.

    Cette méthode permet de monter des mailles à l'infini.  

    Couper le fil de montage à la fin du rang de montage, puis tricoter

     avec le fil de la pelote restante.

     

     Si on a tendance à tricoter trop serré, on peut former les mailles de montage autour de 2 aiguilles (penser à en retirer 1 avant de commencer à tricoter le premier rang), ou utiliser une aiguille de diamètre supérieur.

     

    3) On obtient des RANGS INÉGAUX : 

     > En effet, on peut obtenir 1 rang sur 2 plus gros : c'est souvent parce que l'on tricote à l'envers de manière plus lâche qu'à l'endroit (ou le contraire).

    *Essayer de tricoter avec une aiguille plus petite pour les rangs envers, si ce sont eux qui sont plus lâches. 

     

    4) Les trous non désirés :

    > On obtient des trous dans le tricot en réalisant, sans faire attention, des jetés : le fil s'est glissé (ou jeté) sur l'aiguille droite.

    Pour éviter cela, il faut positionner le fil de la pelote du bon côté : si on veut réaliser une maille endroit le fil doit être derrière l'ouvrage ; si on veut une maille envers, le fil doit être devant l'ouvrage. 

    Le trou est là, que faire ? Détricoter.

     

    5) Rattraper une MAILLE PERDUE :

    Maille perdue

    > Si une maille est tombée de l'aiguille au rang précédent, on peut la rattraper avec les aiguilles. Si on ne le fait pas, elle se détricotera et on obtiendra une échelle.

     

     

    Veiller à ce que la maille tombée soit bien placée devant quand il s'agit d'une maille endroit.

     Maille perdue 2

     

    Piquer, par devant, l'aiguille droite au milieu de la maille perdue et

    sous le fil détricoté qui est derrière.

     

     

    Maille perdue 3

     

    Avec l'aiguille de gauche, soulever la maille en la prenant par

    derrière ; la faire passer doucement par-dessus le fil détricoté et

    la laisser tomber de l'aiguille droite.

     

     

    Maille perdue 4

     

    Piquer l'aiguille gauche dans la nouvelle maille pour la faire glisser

    sur l'aiguille droite dans la bonne position de travail.

     

     

     

    > Dans un rang envers : 

    Maille perdue env

     

     Veiller à ce que la maille tombée soit bien placée derrière quand il s'agit d'une maille envers.

     

     

    Maille perdue env2

     

    Piquer l'aiguille droite au milieu de la maille perdue en passant par

    derrière et sous le fil détricoté qui est devant.

     

     

     

    Maille perdue env3

     

    Avec l'aiguilles gauche, soulever la maille en la prenant devant ; la

    faire passer par-dessus le fil détricoté et la laisser tomber de

    l'aiguille droite.

     

     

    Maille perdue env4

     

    Piquer l'aiguille gauche dans la nouvelle maille pour la faire glisser

    sur l'aiguille droite dans la bonne position de travail.

     

     

     

    6) Rattraper une maille sur plusieurs rangs :

    plusieurs mailles perdues

    Le côté endroit face à soi, piquer un crochet au milieu de la maille

    tombée ; attraper le fil détricoté derrière et le tirer à travers la

    maille pour en former une nouvelle.

    Continuer jusqu'au dernier rang.

     

     

    7) Détricoter maille par maille : supprimer les dernières mailles tricotées.

     Utiliser cette technique si l'erreur se trouve dans le rang sur l'aiguille ou dans le rang précédent :

    > En tenant l'ouvrage face à soi, piquer l'aiguille gauche d'avant vers l'arrière (vers l'extérieur) dans la maille située en dessous de celle qui se trouve sur l'aiguille droite.

    > Sortir l'aiguille droite de la maille du rang en cours et tirer doucement sur le fil pour la supprimer.

    Défaire un rang

    Répéter ces 3 actions prend du temps, il faut être patient et délicat.

     

    8) Détricoter rang par rang : supprimer des rangs entiers.

    > Glisser toutes les mailles hors de l'aiguille.

    > Tirer sur le fil pour défaire les mailles des rangs souhaités, en s'arrêtant à la fin du rang situé juste au-dessus de celui sur lequel se trouve l'erreur à corriger.

    > Replacer le tricot sur l'aiguille : poser le tricot, face endroit vers le haut, avec le fil de la pelote à droite ; piquer l'aiguille dans la première maille du rang inférieur, par derrière et tirer le fil > la maille reste sur l'aiguille.

    Répéter ces 2 actions jusqu'à la fin du rang.

    Mailles détricotées 1Mailles détricotées 2

    > Avant de retricoter les mailles, vérifier, au moment de piquer l'aiguille, que le brin avant de la maille soit bien à droite : sinon la maille va se tordre.

     

    9) Tricoter ou rabattre les mailles "comme elles se présentent" :

    > Tricoter les mailles comme elles se présentent, cela signifie que si la maille à tricoter apparaît à l'endroit, il faut la tricoter à l'endroit et si la maille apparaît à l'envers, il faut la tricoter à l'envers.

    > Si le tricot est en côtes, il faut terminer les bords avec des côtes, sinon on perd l'élasticité du point.

     Il faut donc rabattre les mailles comme elles se présentent, c'est-à-dire rabattre à l'endroit les m. end. et rab. à l'envers les m. env. 

     

    10) Contrarier une maille : c'est le contraire de "comme elles se présentent".

    La maille qui apparaît à l'envers (= tricotée à l'envers lors du dernier rang) est à tricoter à l'endroit et la maille qui apparaît à l'endroit est à tricoter à l'envers : "on contrarie dons les mailles".

    Par exemple, pour le point de riz, on contrarie les mailles à chaque rang ; et pour le point de blé, on contrarie les mailles tous les 2 rangs.

     

    11) Terminaisons trop serrées :

    > Certains modèles précisent qu'il faut "rabattre souplement" ; pour être sûr que le tricot ne se resserre pas au niveau des mailles rabattues, on peut utiliser une aiguille plus grosse pour rabattre. 

     > Éviter d'étirer les mailles en les rabattant.

    > À savoir que si on rabat une bordure tout à l'endroit, celui-ci s'enroulera alors sur l'endroit, et inversement si on rabat tout à l'envers, la bordure est alors assez rigide : cet effet peut être souhaité par le modèle.

     

    12) Rabattre selon le motif :

    > Les points ajourés doivent être "rabattus selon le motif", avec surjets, augmentations ou diminutions afin de s'assurer que l'ouvrage ne s'élargisse ou ne se resserre pas.

    > Les points à mailles contrariées, tels que le point de riz ou de blé, doivent être "rabattus selon le motif" : rabattre en contrariant les mailles : la maille qui apparaît à l'envers (= tricotée à l'envers lors du dernier rang) est à rabattre à l'endroit et la maille qui apparaît à l'endroit est à rabattre à l'envers.

    2 exemples de points qui ne sont pas rabattus selon le motif :

    Motif ex1Motif ex2

     

     

     

     

     

    Dans l'exemple 1, les mailles sont rabattues comme elles se présentent : résultat le point de riz est déformé et on passe d'1 côte de 2m. end. à 1 côte de 4m. end.

     


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    Sommaire de la page :

    1) Introduction

    2) Répartir plusieurs augmentations ou diminutions sur un même rang

    3) Augmenter ou diminuer tous les x rangs

    4) Diminuer ou augmenter alternativement tous les x et y rangs

    5) Ne jamais perdre le fil

    6) Déchiffrer une grille pour le façonnage d'un modèle

    7) Les rangs raccourcis

     

    1) Introduction :

    Une pièce de tricot prend forme grâce aux augmentations (augm.) et/ou aux diminutions (dim.) de mailles dans un ou sur plusieurs rangs.

    Dos pull

     

    En effet, augmenter (ajouter des

    mailles) ou diminuer (supprimer

    des mailles) au début, à la fin ou

    au cours d'un rang permet

    d'élargir ou de rétrécir le tricot.

     

     

     

     

     

     

    > La manière la plus simple d'augmenter la largeur d'un tricot est de changer, en cours d'ouvrage, les aiguilles et de prendre un diamètre plus grand. On utilise souvent cette méthode après un bord (en côtes) ou un poignet, ce qui donne à la portion principale de l'ouvrage un aspect plus lâche et donc plus ample.

    > Lorsque l'on réalise une série d'augmentations ou de diminutions à 2 mailles ou plus de la bordure, elles forment une ligne visible : cette technique propre au tricot s'appelle le façonnage complet. En effet, il permet d'accentuer davantage les coutures, généralement dans le cas de vêtements tricotés avec des fils légers.

    Façonnage complet

     

    Outre le côté esthétique (symétrique), le fait de réaliser ces dim.

    et augm. à quelque distance de la bordure permet de coudre plus

    facilement les différentes pièces en utilisant les mailles lisières,

    restées intactes.

     

    Rang end : 2m. end., 1surjet, tricoter m. end., terminer par 2m. ens. end., 2m. end.

    Rang envers : tricoter toutes les mailles à l'envers.

    Le façonnage complet peut être plus large. Il suffit de tricoter un plus grand nombre de mailles entre les lisières et les dim./augm.

    > Il existe différentes méthodes, certaines invisibles, d'autres décoratives (apparentes) : voir Art."Diminutions et Art."Augmentations.

     > Augmentations et diminutions jouent également un rôle important dans la création de points et de textures. 

     

    2) Répartir plusieurs augmentations ou diminutions sur un même rang :

    Dans les explications d'un modèle, il faut parfois " à x cm, répartir 4 augm. ", par exemple.

    A x cm, sur un rang endroit, on compte (ou on sait) le nombre de mailles du rang en question. On va dire 40 mailles pour notre exemple.

    Ensuite, on calcule l'espacement entre chaque augmentation :

    > prendre le nombre de mailles à ajouter, +1 (= 5 espaces entre les augmentations)

    > diviser le nombre total de mailles (40) par le nombre trouvé (5).

    On obtient donc 5 sections de 8mailles entre chaque augmentation.

    > tricoter 8m., faire 1augm., tricoter 8m. etc... jusqu'à la fin du rang.

    > sur le rang suivant (envers), tricoter les augmentations à l'envers.

     

    3) Augmenter ou diminuer tous les x rangs :

    - Lorsqu'il est indiqué d'augmenter ou de diminuer de chaque côté tous les 2 rangs, compter les rangs comme suit :

    > rang où l'on augmente ou diminue de chaque côté (au début et à la fin) du rang, sur l'endroit de l'ouvrage.

    > Le rang suivant, sur l'envers de l'ouvrage, est compté comme le 1er rang (pas de dim ou augm.).

    > Le rang suivant, sur l'endroit, constitue le 2e rang, où l'on exécute de nouveau augmentation ou diminution de chaque côté du rang (au début et à la fin) du rang.

     

    - Lorsqu'il est indiqué de faire 1 augm. ou 1 dim. tous les 4 rangs, on doit faire la première augmentation ou diminue sur l'endroit du travail, puis tricoter 3 rangs normalement (sans dim. ou augm.). Sur le rang suivant, qui est donc un rang endroit, refaire 1 dim ou 1 augm., etc...

     

    4) Diminuer ou augmenter alternativement tous les x et y rangs :

    On utilise le terme "alternativement" quand une opération doit se faire tantôt d'une façon tantôt d'une autre.

     

    5) Ne jamais perdre le fil :

    Ne pas perdre le fil

     

     

     

     

     

     

    6) Déchiffrer une grille pour le façonnage d'un modèle :

    > Au lieu d'avoir des instructions écrites, un modèle peut nous indiquer les augmentations et les diminutions dans un diagramme où elles sont représentées comme les points tricotés, avec des symboles ou codes couleur (voir Mod."Débardeur féérique).

    Pour une augmentation, un symbole est inscrit dans la case représentant la nouvelle maille.

    La diminution est elle aussi symbolisée par une case (le symbole précise généralement le sens de son inclinaison), même si elle porte sur 2 ou 3 mailles. Lorsque l'on découvre le symbole signalant une diminution, tricoter ensemble les 2m. suivantes, de la façon indiquée (à l'end. ou env.), puis tricoter la maille suivante comme le représente la case qui suit immédiatement celle de la diminution (à l'end. ou env.).

     

    7) Les rangs raccourcis :

    > Ils permettent de donner une forme effilée à la bordure du tricot sans avoir recours aux diminutions. À savoir que lorsque l'on réalise des augm. ou des dim. de mailles, on façonne le tricot sur la largeur. Les rangs raccourcis permettent également de jouer sur sa longueur.

    > Le principe : Au lieu de tricoter un rang intégralement, on arrête au cours de celui-ci, on met en attente les mailles suivantes et on retourne l'ouvrage pour tricoter en sens inverse le rang suivant.

    Pour évoquer les rangs raccourcis, on emploie parfois l'expression "mettre des mailles en attente" (voir Art."Encore des mailles).

    > On utilise cette technique pour :

    - façonner une épaule biaisée, certains types de col ; 

    - réaliser des pinces discrètes sur un pull ;

    - former l'arrondi pour le talon d'un chaussette...

    > Méthode : tricoter un rang raccourci sur l'endroit de l'ouvrage :

    - Sur le rang1 (rang end.), tricoter à l'endroit x mailles, jusqu'au point prévu pour retourner l'ouvrage.

    - Le fil étant derrière l'ouvrage,  glisser la maille suivante sur l'aiguille droite.

    - Passer le fil devant l'ouvrage, entre les 2 aiguilles.

    - Replacer la maille glissée sur l'aiguille gauche, sans la tricoter.

    - Enfin, repasser le fil entre les 2 aiguilles pour que le fil se retrouve derrière. > la maille glissée est alors entourée du fil : sur le rang suivant, on tricotera en même temps la maille glissée et le fil.

    - Mettre la m. glissée et les mailles restantes en attente sur l'aiguille gauche.

    - Tourner le tricot (l'envers se retrouve face à soi) et tricoter les mailles de ce rang raccourci (= rang2 = rang envers) selon le point demandé.

    Etape rang racc end

     

    - Au rang3 (rang end.), tricoter jusqu'à la maille sur laquelle passe le fil.

    - Piquer l'aiguille droite dans le fil et dans la maille glissée, en même temps et les tricoter ensemble.

    - Puis tricoter les mailles qui sont restées en attente, jusqu'à la maille lisière.

     

     

     

    > Méthode : tricoter un rang raccourci sur l'envers de l'ouvrage :

    - Sur le rang1 (rang env.), tricoter à l'envers jusqu'à l'endroit où on doit retourner l'ouvrage.

    - Glisser la maille suivante de l'aiguille gauche sur l'aiguille droite.

    - Passer le fil entre les aiguille, derrière l'ouvrage.

    - Remettre la maille glissée sur l'aiguille gauche.

    - Ramener le fil entre les aiguilles, pour entourer la maille glissée.

    - Mettre la m. gliss. et les mailles restantes en attente sur l'aiguille gauche.

    - Tourner le tricot (l'endroit se retrouve face à soi) et tricoter les mailles de ce rang raccourci (rang2 = rang end.) selon le point demandé.

    Etape rang racc env

     

    - Au rang3 (rang env.), tricoter jusqu'à la maille sur laquelle passe le fil.

    - Piquer l'aiguille droite. dans le fil, par l'arrière, pour le faire repasser sur l'aiguille gauche.

    - Tricoter ensemble à l'envers le fil et la maille suivante, en même temps.

     

    - Puis tricoter les mailles qui sont restées en attente, jusqu'à la maille lisière.

     

     


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